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Manuel Hermia : Le Murmure de l’Orient

Manuel Hermia présente un ensemble de compositions en solo, pour un voyage entre jazz et musique du monde, avec les sonorités du bansuri, du sax soprano et de la clarinette.

Manuel Hermia est ce qu’on appelle un explorateur de la musique. Véritable amoureux des cultures indiennes, arabes, orientales. Le saxophoniste de jazz nous souffle un "murmure de l’Orient" et nous transporte dans un univers intimiste reposant sur une puissante collaboration multiculturelle. Bien qu’il nous proposera cette fois une performance en solo, Manuel Hermia a su s’entourer de musiciens de différents horizons accompagnés d’instruments traditionnels tels que le sitar, l’erhu, le sarod... afin de composer son album Le Murmure de l’Orient et nous guider dans ce doux voyage aux mille couleurs durant lequel différents langages se mélangent à la perfection et brisent avec délicatesse la barrière de la langue pour laisser place à un langage universel : la musique. "C’est là une véritable particularité de notre époque : partout dans le monde, des musiciens cherchent à exprimer tout à la fois l’unicité de leur propre culture, et leur besoin de s’ouvrir à la diversité. Le Murmure de l’Orient regroupe ceux que j’ai eu la chance de rencontrer et s’efforce d’exprimer un juste équilibre entre ces deux tendances." Au-delà de ce mélange délicat de saveurs musicales, Manu Hermia nous offre tout simplement un moment de méditation pour un autre voyage, à la découverte de nous-même. Les sonorités apaisantes et la douceur des notes qui se dégagent des instruments permettent de s’accorder un moment rien que pour soi, où l’on peut à la fois s’écouter tout en écoutant de la musique.

"Les cultures de l'Orient ont développé une tradition millénaire en matière de méditation... Le véritable murmure de l'Orient, il est là dans cette sagesse qui a traversé les siècles." Tout en conservant la méthode des ragas, il a réussi à s’adapter à une structure et à en faire quelque chose de plus inventé, plus proche du jazz, avec des compositions originales. Le jazz étant déjà une musique synonyme de liberté, l’unir à d’autres méthodes musicales offre des possibilités nouvelles et infinies. Il faut de l’audace pour proposer des morceaux de ce style lorsque l’on est un jazzman, mais le talent de Manu et sa maîtrise du bansourî, une flûte traditionnelle indienne, donnent l’impression d’une réelle communion avec cette musique et cet univers. Un univers qui ne demande qu’à être découvert, en compagnie d’un guide qui le connaît sur le bout des doigts.

 

Manuel Hermia est depuis de nombreuses années amoureux d’un instrument : le bansourî. Il est aujourd’hui devenu maître dans l’art de manipuler cette flûte traversière originaire du Nord de l’Inde.

Suite à ses études du saxophone et de l’harmonie jazz au Conservatoire, Manuel Hermia n’a eu de cesse de briser certaines règles. Il a étudié et travaillé la musique orientale comme une nouvelle langue, et en est arrivé à un savant mélange entre jazz et ragas indiens, donnant ainsi un nom à sa propre théorie musicale : le Rajazz. Assimilant parfois le jazz à une certaine forme de liberté, Manuel Hermia continue à entretenir le besoin de changement et d’évasion qui le guide à travers son œuvre, afin de nous faire profiter de ses voyages spirituels et musicaux. Il continue d’élargir ses horizons. Manuel Hermia a depuis longtemps décidé qu’il dédierait une part essentielle de sa vie aux voyages, conscient du fait qu’ils lui apportent bonheur et sens. Ce qui est très important dans une époque où l’on a parfois l’impression d’être un peu perdu au sein de cette mondialisation effrénée. Même si cette mondialisation a selon lui des côtés très positifs, notamment lorsqu'elle permet de créer des espaces où des hommes de différentes cultures peuvent se retrouver, échanger, collaborer pour mettre en valeur la richesse des différences ainsi que la valeur humaine que nous partageons tous. [if !supportLineBreakNewLine] [endif]

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